Test iPhone 15 Pro Max : pour le meilleur… et pour le pire ? (2024)

Quelle surprise… Comme chaque année en septembre, Apple a annoncé ses nouveaux iPhone. Le constructeur en a profité pour greenwasher toute sa gamme à l’aide d’un clip vidéo dont on aimerait bien connaître l’empreinte carbone. N’étant plus à une contradiction près, la Pomme se proclame verte tout en sortant quatre nouveaux modèles par an, ce qui — on s’en doute — est une démarche absolument écologique.

L’iPhone 15Pro Max est donc le haut du haut de gamme de la cuvée 2023, celui faisant office de vitrine technologique pour les douze mois à venir. Malgré son prix himalayesque, son prédécesseur fut le smartphone le plus vendu sur les six premiers mois de l’année. L’institut d’études marketing Omnia révèle qu’Apple a livré 26,5millions d’unités au cours du premier semestre2023.

Dès lors, on se doute que l’iPhone 15 Pro Max était attendu au tournant par les aficionados de la marque. Quelles nouveautés propose-t-il? Son prix va-t-il augmenter? Baisser? Dans quelles proportions? Et côté design, ça donne quoi? Bref, le nouveau venu vaut-il vraiment le coup?

Pour le savoir, on l’a testé et examiné sous toutes les coutures. On a aussi vécu avec pendant une dizaine de jours. Plutôt qu’un test formel, nous avons choisi cette année de partager nos impressions sans vous assommer avec des résultats chiffrés ou des données techniques. Après tout, nos estimés confrères le font déjà très bien…

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L’iPhone 15 Pro Max, c’est combien?

Contrairement aux prédictions qui circulaient sur le Net, Apple n’augmente pas les prix de l’iPhone 15 Pro Max. Mieux encore: il les baisse. Il faudra respectivement dépenser 1479€, 1729€ et 1979€ pour les modèles 256 Go, 512 Go et 1 To (contre 1609€, 1869€ et 2129€ pour les 14 Pro Max équivalents).

Espérons que cette tendance baissière annonce une décrue des prix, ceux de l’iPhone 15Pro Max étant «seulement» bien trop élevés plutôt que d’être himalayesques. Mais comme on l’a dit plus haut, nous sommes d’incorrigibles optimistes…

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Un design à l’évolution subtile

Commençons avec une petite devinette: qu’est-ce qui ressemble le plus à l’iPhone15 Pro Max? Le 14 Pro Max, bien sûr! À première vue, les deux modèles sont étonnamment semblables. Mais en y regardant de près, on perçoit quelques différences.

Pas au niveau des dimensions, quasiment identiques d’un modèle à l’autre à quelques dixièmes de millimètres près (le 15 Pro Max est le plus compact tout en étant un poil plus épais). Le poids est quant à lui en baisse de 19grammes, soit 9%. Cela peut sembler peu: croyez-le ou non, on s’en rend compte à l’usage!

Le jeu des trois différences

En fait, le 15 Pro Max se différencie sur trois aspects. Son châssis est désormais fait d’aluminium recouvert de titane, réputé plus léger que l’acier anodisé utilisé jusqu’ici. Cela explique en partie la baisse de poids, mais pas totalement (on y reviendra plus loin).

Le commutateur sonore cède la place à une touche d’action. Par défaut, elle conserve la fonction de l’ancien commutateur, mais peut désormais être programmée. On peut lui assigner l’activation d’une fonction spécifique, le lancement d’une application ou encore un raccourci. L’idée est bonne et ravira les utilisateurs qui pourront l’utiliser comme bon leur semble.

Enfin, le port Lightning propriétaire est remplacé par un connecteur USB-C. Apple a beau présenter cela comme une avancée, ce changement lui a été imposé par l’Union européenne. A défaut d’obtempérer, il ne lui aurait plus été possible de commercialiser ses smartphones dès la fin 2024.

Le constructeur y perd beaucoup puisqu’il ne touche plus de royalties lorsqu’un accessoiriste souhaite créer un câble ou un périphérique «made for iPhone». L’utilisateur, en revanche, sera gagnant sur le moyen ou le long terme et n’aura plus à se soucier de trouver un câble Lightning afin de recharger son iPhone.

Pour le reste, l’iPhone15 Pro Max est une copie conforme de son grand frère. On ne s’en plaindra pas vraiment, le design étant réussi (même s’il commence à dater un peu): feuille de verre polie à l’arrière, protection «Ceramic Shield» à l’avant et surtout construction d’une qualité irréprochable.

Oui, mais…

Le choix d’un châssis en aluminium recouvert de titane permet certes d’alléger le smartphone, mais il le rend plus sensible aux rayures que l’acier anodisé. Cette fine couche peut aussi sauter plus facilement lors d’un choc.

Si vous êtes assez âgé pour avoir utilisé un PowerbookG4 Titanium au début des années2000, vous en avez fait la douloureuse expérience. À tel point qu’Apple avait alors abandonné le titane au profit de l’aluminium, jugé moins fragile. Est-ce toujours la même chose vingt ans plus tard? Rendez-vous dans quelques mois pour le savoir.

On applaudit le remplacement du Lightning par de l’USB-C3.0, mais on regrette qu’Apple n’ait pas jugé utile de fournir un câble exploitant son débit élevé (10Gbps). Il faudra se contenter d’un modèle USB-C de type2.0, nettement plus lent. On ne verra pas de différence lors de la charge, mais on s’en rendra compte lors de la connexion à un ordinateur compatible.

Écran: que du bon

L’écran du 14 Pro Max était l’un de ses points les plus remarquables. Force est de constater que c’est toujours le cas pour le 15Pro Max qui reprend à l’identique sa dalle Super Retina XDR. D’une diagonale de 6,7’’, elle produit une image extraordinairement belle.

Rien à redire au niveau de la luminosité adaptative, assez forte pour autoriser une utilisation en plein soleil. Les contrastes sont excellents et la fréquence de rafraîchissem*nt variable (120Hz maxi) permet de produire une image fluide en toute circonstance.

Géniale gélule

La perforation en forme de gélule qui abrite la caméra avant et le dispositif d’identification FaceID reste toujours aussi visible. Heureusem*nt, Apple reconduit le concept de Dynamic Island qui transforme cet inconvénient en avantage. La zone inactive due à la perforation est ainsi noyée dans une barre noire qui sert à l’affichage d’informations secondaires.

On ne va pas rentrer ici dans une explication détaillée du fonctionnement de Dynamic Island. On précisera seulement qu’à l’usage, elle masque complètement le côté hideux de la perforation. On s’en accommodera avec plaisir tant que la technologie ne permet pas le placement des capteurs sous l’écran, sans perforation.

Performances

L’an dernier, l’iPhone 14 Pro Max faisait sensation avec sa puce A16 Bionic gravée en 4 nanomètres. Qu’en est-il cette année?

Une bête de course

Le 15 Pro fait encore plus fort avec le nouveauA17 Pro gravé en 3nanomètres. Ses concepteurs ont particulièrement peaufiné le processeur graphique, avec en ligne de mire des performances dignes d’une console de jeu de dernière génération. Cela devrait permettre à l’iPhone15 Pro Max d’exceller dans tout type d’usage allant du gaming à la réalité augmentée. D’ailleurs, Apple a annoncé l’arrivée de jeux AAA dans l’App Store, notamment Assassin’s Creed Mirage.

En préambule à cet article, on vous a promis de ne pas vous assommer avec des chiffres et des données techniques et nous tenons parole. Retenez juste qu’Apple n’a pas menti: la puissance de calcul de la puceA17 Pro laisse KO debout tous ses concurrents destinés aux smartphones. Mieux encore, elle se hisse quasiment au niveau des performances du processeur SiliconM2 équipant l’iPad Pro!

Oui, mais…

Aussi performant soit-il, le 15 Pro Max chauffe rapidement dès qu’on lui fait exécuter des tâches nécessitant une grosse puissance de calcul. Ce désagrément est la conséquence directe de l’allègement du poids de l’appareil. Si le couple aluminium + titane est moins lourd que l’acier des modèles précédents, son emploi ne suffit pas à expliquer les 19 grammes en moins.

Nous pensons qu’Apple a fait quelques concessions au niveau du mécanisme de dissipation thermique en le rendant plus léger. On peut comprendre ce choix puisque la puce A17 Pro est censée moins chauffer. Comme l’aluminium et le titane évacuent la chaleur plus facilement, cela se ressent lorsqu’on a le smartphone en main. Si la sensation peut paraître étrange, elle n’a rien d’inquiétant et l’iPhone 15 Pro Max ne chauffe jamais assez pour devenir brûlant. Pour l’instant.

Une autonomie dans la bonne moyenne, sans plus

Côté autonomie, l’iPhone15 Pro Max ne se fait pas vraiment remarquer dans un sens ou dans l’autre, malgré une batterie dont la capacité augmente (très) légèrement: 4441mAh contre 4323mAh pour le 14Pro Max.

D’après nos tests, un utilisateur normal tiendra une grosse journée sans avoir besoin de recharger la batterie (un peu de jeu, du streaming audio et vidéo, enregistrement d’une cinquantaine de photos et de quelques minutes de vidéo).

Les utilisateurs intensifs — ceux qui abusent des bonnes choses — auront du mal à dépasser la journée sans passer par la case recharge. Ce n’est pas extraordinaire, mais pas catastrophique non plus.

Afin de grappiller quelques heures d’autonomie supplémentaires, on pourra désactiver si possible les fonctions énergivores. Citons pour l’exemple l’affichage permanent, les communications sans fil inutilisées (notamment la 5G) ou encore limiter la luminosité et la fréquence de rafraîchissem*nt de l’écran.

Charge: lenteurs et mesquineries

Pas de changement en matière de vitesse de chargement. Avec un adaptateur électrique de la marque pour lequel il faudra débourser quelques dizaines d’euros supplémentaires (il n’y a pas de petit* profits), la batterie passe de 0 à 50% en 32 minutes. Atteindre 100% demande 91 minutes: on a connu plus rapide.

l’iPhone 15 Pro Max est aussi compatible avec l’induction. Celle-ci n’est pas très rapide avec un chargeur MagSafe d’Apple (comptez 150 minutes si l’iPhone n’est pas utilisé) est carrément lente avec un modèle Qi standard (un peu plus de 200 minutes, quand même). Là aussi, on a connu plus rapide.

Enfin, la charge inversée, qui permet de transférer de l’énergie depuis son iPhone à un appareil en ayant besoin, fait son apparition. Il faudra toutefois passer par un câble USB-C, sa déclinaison par induction n’étant pas implémentée. C’est d’autant plus étonnant que la concurrence — Samsung et Huawei en tête — propose cela depuis des années.

Oui, mais…

Pas d’adaptateur électrique fourni ni de charge inversée par induction. Un passage de 0 à 100% d’une lenteur effroyable pour un smartphone haut de gamme: manifestement, Apple a encore des progrès à faire en matière de gestion de l’énergie! Sûrement pour la prochaine génération… Nous savons que cela tient du vœu pieux, mais on ne peut s’empêcher de le souhaiter année après année. Mais il est vrai que nous sommes d’une nature optimiste…

Photo & vidéo: tout est excellent (ou presque)

La caméra dorsale de l’iPhone 15 Pro Max dispose de quatre modules:

• Principal: capteur 48 Mpxl ; objectif 24 mm ouvrant à f/1,78 ; autofocus DualPixel ; stabilisation optique de l’image par déplacement du capteur
• Téléobjectif: capteur 12 Mpxl ; objectif tétraprisme 24-120 mm ouvrant à f/2,8 ; stabilisation optique de l’image par déplacement du capteur
• Ultra grand-angle: capteur 12 Mpxl ; objectif 13 mm ouvrant à f/2,2, autofocus DualPixel
• Profondeur de champ: module technique LiDAR calculant la position dans l’espace des objets de la scène (utilisé pour le mode portrait et la prise de vue nocturne, ne produit pas d’image)

La caméra frontale est quant à elle composée de deux éléments:

• Module principal: capteur 12 Mpxl (taille 1/3,6’’, photosites 1,22 µm) ; objectif 23 mm ouvrant à f/1,9 ; autofocus DualPixel
• Module 3D : identification et reconnaissance faciale (principalement utilisé pour FaceID et le mode portrait

À la notable exception du téléobjectif de la caméra dorsale, rien ne change drastiquement par rapport au 14 Pro Max. Nous n’avons pas de raison de nous en plaindre tant il était performant.

L’iPhone 15Pro Max dispose d’un téléobjectif24-120 mm, donc bénéficiant d’un facteur de zoom5x. En bonne luminosité, les images produites sont très bonnes sur toute la longueur focale. La qualité est aussi au rendez-vous dans la pénombre, même si l’on voit apparaître un peu de bruit numérique.

L’ultra grand-angle se comporte comme un… ultra grand-angle. L’image est bonne au milieu de la scène, mais manque de piqué sur les bords. Même constat en faible luminosité ou dans la pénombre, avec en prime un chouïa de bruit numérique sur les zones sombres. Bien qu’il ne soit pas mauvais, on aimerait qu’Apple se penche sérieusem*nt sur son cas, quitte à passer par un traitement à l’IA. Car l’ultra-grand angle fait quasiment du sur-place depuis l’iPhone11 Pro Max.

Le module principal produit des images que nous n’hésitons pas à qualifier d’excellentes en plein jour, en luminosité réduite et même dans la pénombre. Par défaut, les images sont shootées en 24 mm, valeur nominale de l’objectif. Il est toutefois possible de lui substituer dans les réglages une focale de 28 mm ou 35 mm. Est-ce intéressant? C’est une question de goût et d’habitude.

Nouveauté non négligeable, les images sont enregistrées en 24 Mpxl et non pas en 12 Mpxl. Là aussi, une option permet de rétablir la définition la plus réduite, histoire d’économiser un peu d’espace de stockage (1 Mo de moins sur un JPEG en 12 Mpxl). On peut aussi opter pour 48 Mpxl, sans toutefois que la différence soit flagrante.

Le choix du 24 Mpxl s’avère le plus pertinent dans la plupart des cas. Plutôt que d’appliquer un pixel binning boiteux afin de passer de 48 à 24 Mpxl, les ingénieurs d’Apple font appel à l’IA.

Au déclenchement, celle-ci récupère l’image du capteur principal (48 Mpxl), mais aussi celle du téléobjectif (12 Mpxl). Elles sont alors recombinées selon un algorithme complexe afin de conserver les détails de l’une et les informations technique de l’autre. Le résultat est alors calé sur 24Mpxl. Cette méthode est rendue possible par l’impressionnante puissance de traitement fournie par la puceA17 Pro et ses processeurs neuronaux.

À partir de 2x, la définition passe automatiquement en 12 Mpxl, valeur nominale du téléobjectif. Les infos du capteur principal sont toujours exploitées afin d’améliorer l’image finale. Le résultat s’avère impeccable jusqu’en 5x et très honorable jusqu’en 10x, l’IA effectuant un excellent boulot.

Au-delà, un zoom numérique hybride prend le relais: les photos sont correctes jusqu’en 10x, puis la qualité se dégrade au fur et à mesure que l’on tend vers le zoom25x, valeur maxi autorisée.

En bonne luminosité et avec un peu d’indulgence, on pourra tout de même exploiter le zoom25x à condition de ne pas trop recadrer l’image. Cela rendrait bien trop visible le bruit numérique et le manque de détails (l’IA a beau être performante, elle ne peut pas inventer avec précision les informations non reçues des capteurs!).

Étonnamment, le résultat reste tout à fait honorable en prise de vue nocturne, autorisant un niveau de zoom pour le moins intéressant. Il ne faut tout de même pas compter sur l’iPhone 15Pro Max pour réaliser des photos de la Lune, notre satellite prenant dans tous les cas l’aspect d’une tache blanche peu exploitable.

On l’a compris, le zoom de l’iPhone15 Pro Max est au final une agréable surprise, Apple démontrant ici ses capacités en matière de photographie computationnelle.

Les autres fonctions sont tout aussi bonnes. Le mode portrait se tire bien des scènes complexes et génère un flou d’arrière-plan très convaincant sur les objets, les sujets humains et même les animaux. La mise au point d’un portrait peut être faite a posteriori sur une autre zone de l’image et l’on peut aussi jouer sur le niveau de profondeur de champ. Ces possibilités s’avèrent intéressantes pour récupérer un portrait shooté à la va-vite.

Les macrophotographies sont quant à elles d’excellente qualité, même s’il faut de temps en temps s’y reprendre à deux fois pour obtenir une image correcte.

Un mot sur la captation vidéo pour clore ce chapitre. L’iPhone 15 Pro Max sait désormais enregistrer en 4K 60 im/s sur tous ses quatre modules (les trois arrières ainsi que la caméra frontale). Le constructeur a peaufiné les fonctions professionnelles en autorisant désormais la captation en ProRES 4K 60 im/s à condition de connecter un SSD externe au smartphone. Cette contrainte relève du bon sens vu le volume des fichiers générés.

L’enregistrement peut désormais s’effectuer au format Log, qui est à la vidéo ce que le RAW est à la photographie. Les vidéastes disposent ainsi d’un format approprié au montage dans un logiciel professionnel prenant en charge les LUTs (LookUp Table) afin de conserver une unicité des couleurs lors de l’utilisation de caméras différentes.

Last but not least, le mode action fait des merveilles en matière de stabilisation lors du tournage. À tel point qu’il permet dans de nombreuses situations de ne pas avoir recours à un stabilisateur mécanique. On n’atteint pas encore le niveau d’une caméra de type GoPro ou Osmo Action 4 de DJI, mais on s’en rapproche.

Oui, mais…

Aussi bonne soit la partie image de l’iPhone15 Pro Max, elle n’est pas encore parfaite. Lors de nos tests, nous avons constaté l’apparition régulière de reflets et d’aberrations liées aux optiques. Celles-ci sont présentes lorsqu’une source lumineuse se trouve directement dans le champ de l’appareil. Et cela arrive assez souvent, de jour comme de nuit.

Ce problème perdure depuis très, très longtemps (nous l’avons constaté depuis l’iPhone 5). On pensait naïvement qu’Apple allait petit à petit peaufiner la formule de ses optiques afin de corriger cela: il n’en est rien.

Apple n’est pas le seul constructeur confronté à ce problème: Samsung, Xiaomi et Huawei ont aussi dû y faire face. À l’exception d’Apple, tous ont trouvé des parades afin de l’atténuer, à défaut de le faire disparaître. Espérons qu’Apple s’attellera à la tâche, que ce soit par un changement de formule optique ou par un traitement IA.

L’autre manque flagrant de la partie photographie est sans aucun doute l’absence de possibilité de retouches étendues. Par exemple, Samsung et Google proposent des fonctions de retrait d’objets ou d’atténuation des reflets lorsqu’on photographie au travers d’une vitre. Rien de tout cela chez Apple et il faudra investir dans un logiciel tiers pour le faire. Dommage.

Notre avis sur l’iPhone 15 Pro Max d’Apple

À n’en pas douter, l’iPhone15 Pro Max est une réussite sur bien des aspects. Sa puissance de traitement ouvre des possibilités inédites en matière de jeu mobile et de réalité augmentée tandis son écran est tout simplement l’un des meilleurs du marché. Imposé à Apple par l’Union européenne, le remplacement du port Lightning par un connecteur USB-C, est une excellente nouvelle pour les consommateurs.

On note avec une petite inquiétude une tendance à la surchauffe, sans qu’elle soit rédhibitoire. Carton rouge pour l’absence de chargeur, pour le câble USB-C2.0

L’aspect photographique est toujours aussi bon, si l’on excepte les reflets parasites et les aberrations optiques présents dans certaines situations. La captation vidéo s’enrichit de fonctions professionnelles utiles. Enfin, on apprécie toujours autant la conformité de l’appareil à la norme d’étanchéitéIP68.

Est-il pertinent d’opter pour un iPhone 15 Pro Max si l’on possède un 14 Pro Max? Non, les deux modèles restant très proches. Seuls les fétichistes fortunés de l’USB-C y songeront. A moins de fantasmer sur Dynamic Island, la réponse est la même pour les possesseurs d’un 13 Pro Max. On pourra aussi conserver sans trop de regret un 12 Pro Max et – pourquoi pas – un 11 Pro Max, même si le passage au nouveau modèle peut se justifier.

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